BIAC 2017 : le plus grand festival de cirque au monde commence en PACA

BIAC 2017 : le plus grand festival de cirque au monde commence en PACA
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C’est à Marseille et dans toute la région de Provence-Alpes-Côte-d’Azur que se tiendra, du 21 janvier au 19 février 2017, la deuxième Biennale Internationale des Arts du Cirque. En seulement deux ans, ce rendez-vous s’est imposé comme le plus grand festival de cirque au monde. Encore un beau projet que Marseille Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture a permis de réaliser ! Rencontre avec la codirectrice de l’événement, Raquel Rache de Andrade.

« Le projet existait depuis 2007 », explique Raquel Rache de Andrade, qui partage avec Guy Carrara la direction de la Biennale Internationale et d’Archaos, la compagnie dont elle est issue. En 2012, la compagnie avait obtenu le label pôle national ; en 2013 était lancé Cirques en capitales qui deviendrait Biennale Internationale dès 2015.

1 mois, 63 spectacles, 27 villes

La deuxième édition se déroule dans 44 lieux, ce qui en fait une Biennale élargie par rapport à la première, comme l’explique sa directrice. « Ce sont 27 villes de la région Paca qui accueilleront ainsi des spectacles de cirque », pour ce que Raquel Rache de Andrade appelle « une biennale de création ». 63 spectacles sont prévus au programme, dont 27 sont issus d’une coproduction entre les compagnies et la Biennale et se jouent pour la première fois dans ce cadre. Rareté notable et essentielle pour les compagnies qui ont besoin de présenter de nouveaux spectacles mais à qui l’occasion n’est pas souvent offerte de si belle manière.

Si, lors de la première biennale, « beaucoup de risques avaient été pris », ainsi que nous l’a confié Raquel Rache de Andrade, notamment en proposant 15 premiers projets de compagnies, les risques ont été minimisés pour la deuxième édition, portant le nombre de ces premiers projets à 4 ou 5.

Un budget qui trouve peu à peu son équilibre

Mais c’est surtout sur le financement que les risques ont été pris lors de la première édition, qui s’est tenue peu avant les élections départementales et régionales. Pour cette raison, les subventions étaient floues ; la plupart des budgets n’avaient même pas pris en compte l’aide qu’ils apporteraient à la Biennale. « Et pourtant, reconnaît Raquel Rache de Andrade, tous les financements ont suivi ! Ce, pour un total de 1,8 millions d’euros. La ville de Marseille nous a beaucoup aidés et soutenus depuis le début, ce qui a permis de débloquer les fonds de la région et du département ». Car même si ceux-ci ont été plus longs à venir, ils ont suivi et désormais, explique en riant sa directrice, « il existe une ligne dans leurs budgets pour les financements alloués à la Biennale » !

Pour 2017 le budget reste d’1,8 millions : 700 000 € sont donnés par la ville de Marseille ; 240 000 € par l’État ; 150 000 € par le département ; 120 000 € par la région ; 120 000 € par la Fondation BNP Paribas et 200 000 € sous forme d’aides concrètes (billets d’avion, campagnes de communication, etc.) par Air France, Accor, MGEN et RTM.

Ouverture croissante aux professionnels et au public

Si aucune étude n’a encore été faite sur les retombées pécuniaires que la Biennale peut engendrer, Raquel Rache de Andrade nous annonce qu’ils aimeraient atteindre 270 000 billets vendus, contre 247 000 en 2015. « Quant aux tarifs, il faut noter qu’ils ont été abaissés afin de permettre au plus grand nombre possible d’assister à des spectacles. Par ailleurs, 4000 places sont allouées aux groupes scolaires et aux structures d’aides sociales », affirme Raquel Rache de Andrade.

Dans le cadre de la Biennale se tiendra également une semaine de rencontres professionnelles (du 31 janvier au 5 février), qui devrait intéresser tous les circassiens et ceux qui travaillent avec eux. Débats, rencontres, conférences, tables rondes sont ainsi prévus, en plus de spectacles à voir. Sur inscription préalable, ces journées sont accessibles aux professionnels, qui auront à choisir entre deux parcours.

Enfin, les 2 et 3 février, une formation est proposée au Ballet National de Marseille, notamment par l’Arcade, ainsi qu’une journée d’études associant le CNAC de Châlons-en-Champagne et Piste d’Azur, Centre régional des arts du cirque P.A.C.A. pour une création artistique.

Matthieu de GUILLEBON

Programme complet : Biennale internationale des arts du cirque.

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