La baisse des contrats aidés mine le secteur de la musique vivante

La baisse des contrats aidés mine le secteur de la musique vivante
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La baisse des contrats aidés annoncée cet été par le gouvernement se heurte à une mobilisation importante. Le secteur culturel est l’un des plus concernés, et certaines structures pourraient être contraintes de mettre la clé sous la porte. Exemple : Le Triton, salle de concerts située Aux Lilas.

[Écho de la presse]

Les emplois aidés sont dans le collimateur du gouvernement. Accusés d’être inefficaces pour lutter contre le chômage et la précarité, le Premier ministre Édouard Philippe a décidé de mettre ce dispositif à la diète dès 2018. L’année prochaine, 200 000 contrats aidés seront garantis, contre 320 000 pour 2017 et ils seront uniquement déployés dans le secteur non marchand, c’est-à-dire pour les associations et les services, avec un taux de prise en charge par l’État de 50%. La priorité est donnée aux jeunes en insertion et aux chômeurs de longue durée embauchés dans les secteurs de l’urgence sanitaire et sociale ainsi que l’accompagnement des enfants handicapés en milieu scolaire. Une décision qui a fait l’effet d’une douche froide, particulièrement dans le secteur culturel, grand oublié de cette mesure. S’il est compliqué de connaître le nombre exact d’emplois concernés, cette baisse va fragiliser un secteur qui n’avait pas besoin de plus d’incertitudes.

Lire l’article complet de Victor Tribot Laspière sur le site de France Musique.



 

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