La piste aux (futures) étoiles

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EcoleCirqueC’est un chapiteau massif sous lequel bouillonne la création et où se forment les artistes de cirque de demain. Installée au coeur de Rosny-sous-Bois (Seine- Saint-Denis), l’Ecole Nationale des Arts du Cirque forme chaque année 35 nouveaux funambules, acrobates, danseurs… Profession Spectacle entre en piste pour vous faire découvrir cette pépinière de talents et a interrogé pour cela son directeur pédagogique, Thierry Pecqueux.

Comment s’articule la scolarité ?

Elle s’étale sur trois ou quatre années.C’est une spécificité, liée à deux premières années se déroulent à Rosny, et proposent une formation menant au Brevet Artistique des Techniques du Cirque (BATC), que l’on peut obtenir en un an.

A l’issue du concours, les niveaux peuvent être extrêmement variés. Les élèves peuvent alors faire une deuxième année, toujours à Rosny, ou directement passer au stade supérieur en se rendant au Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne, avec qui nous sommes associés. Ils obtiendront alors un Diplôme National Supérieur Professionnel d’Artiste de Cirque (DNSP).

Et comment aidez-vous ces jeunes artistes à éclore ?

Les 35 heures de cours par semaine leur permettent de maîtriser et de perfectionner leurs techniques. Puis, nous les accompagnons dans leur processus créatif, en les aidant à se mettre en scène, à travailler leur expression, leur présence scénique. Ils sont évalués régulièrement par nous, mais aussi par le public qui vient pour des spectacles que nous leur demandons d’organiser.

Quels sont les temps forts qui marquent cette formation ?

Ce sont forcément les spectacles de fin d’année, où les élèves évoluent  dans des conditions professionnelles, avec un metteur en scène, des jeux de lumière et un public qui ne vient pas voir des apprentis artistes, mais un véritable spectacle.

Quelle est la spécificité de l’école de Rosny ?

C’est peut-être la défense d’un niveau acrobatique de haut niveau. Mais au fil des promotions, on s’est rendu  compte que le niveau d’exigence et de performance nous conduisait à prendre davantage d’hommes que de femmes.  Nous avons donc lancé une réflexion sur ce problème, et de puis on s’adapte, nous avons ouvert plus de disciplines. Régulièrement dans l’année, nous leur demandons également de présenter des numéros de trois minutes, où c’est à eux de tout concevoir, de montrer ce dont ils sont capables techniquement et artistiquement.

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Quels sont vos liens avec le milieu professionnel ?

Ils sont nombreux. D’abord parce que bon nombre de compagnies viennent chez nous en résidence, pour créer leur spectacle ou le répéter. Étudiants et artistes confirmés  se retrouvent ainsi sous le même, chapiteau. Des amitiés se créent et ces rencontres peuvent aboutir à une opportunité de travail pour la suite. Nous avons également des partenariats un peu partout dans le monde. Nous avons ainsi aidé au lancement d’une école de cirque en Argentine et au Maroc. C’était également le cas en Tunisie, mais tout a été stoppé après les révolutions arabes.

Vous ouvrez également votre chapiteau aux amateurs…

En effet avec des cours destinés aux enfants, mais aussi aux adultes, avec pour ces derniers des disciplines bien spécifiques comme le  trapèze volant ou les acrobaties.

 Combien coûte cette formation ?

Elle est entièrement gratuite. C’est la France, pays de culture, qui offre cette formidable chance.

 

Plus d’informations sur http://www.enacr.com/

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