Les pratiques culturelles « populaires », bien vivantes mais invisibles

Les pratiques culturelles « populaires », bien vivantes mais invisibles
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Dans le rejet actuel du politique, tel qu’il apparaît aux dernières élections dans les votes extrémistes ou l’abstention, les classes « populaires » expriment un sentiment de domination et d’impuissance qui concerne aussi les politiques culturelles. Ceux que l’on appelle les « acteurs culturels » ont l’impression de représenter l’intérêt culturel des populations, ce qui n’est pas le cas.

[Revue de presse]

En réalité, les pratiques culturelles prises en compte par les politiques publiques de la culture sont principalement portées par ceux qui peuvent se faire entendre, le plus souvent les classes moyennes supérieures. Elles ont bien sûr raison de le faire, tout comme il faut affirmer ici l’intérêt d’un soutien à l’art et reconnaître la qualité du travail des « professionnels de la culture ». Cependant, bien souvent, sous couvert « d’universalisme », ces acteurs définissent eux-mêmes une « bonne culture » qui est en fait la leur. En luttant contre une forme d’élitisme culturel, ils en reconstruisent une autre, sans toujours en avoir conscience.

Lire l’analyse de Fabrice Raffin sur : The Conversation.

Fabrice Raffin est maître de conférence à l’université de Picardie Jules Verne et chercheur au laboratoire « Habiter le monde », université de Picardie Jules Verne

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