29 juillet 1879 : le quatuor tchèque très ukrainien d’Antonín Dvořák

29 juillet 1879 : le quatuor tchèque très ukrainien d’Antonín Dvořák
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29 juillet 1879… 142 années jour pour jour. Dvořák écrit un nouveau quatuor, son dixième, dans lequel il souhaite transcrire la « dualité de l’âme slave ». Avec son habituel et irrésistible sens mélodique, il offre une œuvre tout d’abord méditative, presque triste, pour s’achever dans un tourbillon de vie et de joie.

C’est le premier violon du célèbre quatuor florentin, Jean Becker, qui demande fin 1878 à Antonín Dvořák d’écrire un nouveau quatuor qui intègre une « dumka », berceuse d’origine ukrainienne. Jean Becker avait en effet beaucoup apprécié un morceau de même nature du sextuor que le compositeur avait écrit quelques mois auparavant (lequel sera d’ailleurs créé après ce nouveau quatuor).

Dvořák se met donc au travail à partir de Noël 1878 et achève sa partition juste trois mois plus tard, laquelle devient donc son dixième quatuor.

Il intègre sa jolie « dumka » dans le second mouvement, avec son habituel et irrésistible sens mélodique. Un premier thème fait ressortir cette sorte de méditation un peu triste, avant qu’un second, plus bondissant et même joyeux, ne vienne apporter un contraste étonnant. Le Tchèque transcrit ainsi, en effet, comme il l’explique lui-même, la « dualité de l’âme slave ».

Même si, par nature, toute l’œuvre mérite le coup d’oreille (le dernier mouvement est plein de vie et de joie), voici donc cette dumka, suivie du court 3e mouvement, une romance tout à fait délicate et tendre, si caractéristique du compositeur.

Cédric MANUEL



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Rubrique : « Le saviez-vous ? »



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