7 janvier 1857 : les états d’âme romantiques de Franz Liszt

7 janvier 1857 : les états d’âme romantiques de Franz Liszt
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Instant classique – 7 janvier 1857… 162 années jour pour jour. C’est à Rome, à la fin des années 1830 et au même moment qu’il achevait son premier concerto pour piano, que Franz Liszt met en chantier le second. Il ne le terminera que dix ans après et le créera encore plus tard à Weimar.

Pour une fois, c’est lui qui dirige l’orchestre et c’est son élève, Bronsart, qui tient la partie de piano. Ce concerto, tout comme le premier, plus célèbre, ne respecte pas la forme traditionnelle du concerto en trois mouvements. Il y en a six, qui s’enchaînent et dessinent une succession de sentiments et d’atmosphères tout à fait conformes à l’esprit romantique, dont Liszt est depuis longtemps l’un des principaux interprètes.

Très mélodique – un critique lui donne le titre de « Vie et aventure d’une mélodie » -, ce concerto est aussi très audacieux techniquement et annonce déjà les grands concerts du XXe siècle. C’est aussi une œuvre qui, comme beaucoup, s’écoute les yeux fermés, notamment dans ses moments de pure délicatesse (écoutez donc le dialogue piano-violoncelle autour des dix minutes par exemple).

Cédric MANUEL



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Rubrique : « Le saviez-vous ? »



 

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