L’interminable pression sur les arts de rue : eh bien, jonglez maintenant !

L’interminable pression sur les arts de rue : eh bien, jonglez maintenant !
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Politique, sécurité, économie, crise sanitaire, renouveau artistique… Les arts de la rue font face à des restrictions massives et des enjeux sans précédent. Comment investir l’espace public dans de telles conditions ?

ÇA SE CULTIVE

Tout au long de ces deux dernières années, nous avons longuement parlé de la fermeture des lieux artistiques. Sur ce plateau même, nous avons notamment évoqué la difficulté pour les cinémas, pour les théâtres ou encore les scènes de musique actuelles de réguler l’embouteillage des œuvres, de retrouver leur public, voire d’envisager sereinement l’avenir.

Mais alors, que dire des arts de la rue, dont les scènes sont les villes, les villages, les ruelles, les places et les plages ? Monde à part dans le champ artistique, les arts de la rue se déclinent au pluriel : ils ne sont pas réductibles à un art singulier, ni à un genre, ni à une discipline comme le théâtre, le cirque, la danse, etc. ; leur identité commune est de se situer dans l’espace public, en créant par exemple un espace de rencontre entre l’acte artistique et la population au cœur même des lieux du quotidien. Il faudrait presque parler des arts de la rue et de la rencontre.

Or c’est cette rencontre qui est remise en question depuis plusieurs années : d’une part, depuis les attentats de 2015, la France vit sous un régime d’état d’urgence sécuritaire quasi-permanent ; d’autre part, évidemment, il y a eu la pandémie et les annulations à répétition. Il suffit de penser à l’annulation soudaine d’Aurillac l’an dernier.

Politique, sécurité, économie, crise sanitaire, renouveau artistique… Les arts de la rue ne cessent ainsi de jongler d’une crise à une autre, d’une batterie de normes à l’autre, rendant leur investissement dans l’espace public toujours plus complexe.

INTERVENANTS
– Judith Pavard, directrice de la Cie Koshka Luna et coprésidente de la Fédération nationale des arts de la rue (FNAR)
Pierre Berthelot, co-directeur de la Cie Générik Vapeur (Marseille)
– Alexandre Ribeyrolles, directeur artistique de la Cie La Constellation et directeur de La Lisière (Bruyères-le-Châtel)

PLAN DU DÉBAT
1/ Double état d’urgence : sécurité et crise sanitaire
2/ Image et public des arts de la rue
3/ Relations avec les pouvoirs publics.
4/ Perspectives : chantiers et défis des prochains années.

Et le traditionnel « coup de coeur artistique » récent en guise de bonus !

Table ronde modérée par Pierre GELIN-MONASTIER

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