Ça va péter ?

Ça va péter ?
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« Ça sent le Gattaz, ça va péter ! », titre Les InRocks. Une fuite de Gattaz, une étincelle, et boum !? L’expression « Ça va péter ! » est dans l’air du temps, bien au-delà du courroux des intermittents contre le Modal. Jean Lassalle – le « député qui marche » – a trainé ses guêtres 1300 km à travers la France pour s’entendre dire invariablement : « Ça va péter ! » D’une certaine manière, quand on dit « Ça va péter ! », ça veut dire « J’ai envie que ça pète !  ». On se dit : « Au moins, si ça pète, quelque chose va changer ! ». Quoi et comment, on ne sait pas… Mais on veut sortir de l’impasse. Dans un billet sur Mediapart, le blogueur Jipé Tournebride explique quant à lui « pourquoi ça ne va pas péter ». « Toutes les révolutions finissent par la victoire des plus forts », assure-t-il. Et de citer en exemple la révolution-mère, cette « révolution de 1789 qui n’a jamais été faite par les pauvres et surtout pas au profit des pauvres ».

Avant de rêver au « grand pétage », il convient peut-être de donner un contenu à une pensée sociale qui renverse la table de cette postmodemité du stout pognon », en panne de projet commun. Pour commencer, je proposerais bien une réflexion surie notion de « solidarité », une solidarité fondée sur la mise en oeuvre d’une responsabilité commune. Pour qu’il y alto responsabilité commune », il faut fixer un « objectif commun ». Pour fixer un « objectif commun », il faut des références communes. Et dans un espace politique et social, le ciment des références communes est d’ordre culturel. Ainsi, renouveler la pensée sociale passe par un renouvellement de la pensée culturelle. La culture et ses saltimbanques ont un rôle central à jouer dans notre société. Un rôle historique à saisir…

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