Inquiétudes du PRODISS après la nomination de J.-P. Thiellay à la tête du CNM

Inquiétudes du PRODISS après la nomination de J.-P. Thiellay à la tête du CNM
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Dans un communiqué paru ce jour, le PRODISS dit prendre acte de la nomination de Jean-Philippe Thiellay à la tête du Centre national de la musique, s’interrogeant – non sans inquiétudes – sur un éventuel changement de périmètre du futur CNM.

Mardi 26 novembre, le ministère de la Culture a confirmé les rumeurs circulant depuis quelques jours : Catherine Ruggeri, jusqu’alors présidente de la mise en œuvre du Centre national de la musique, laisse sa place à Jean-Philippe Thiellay, actuel directeur adjoint de l’Opéra de Paris. Profession Spectacle a eu l’occasion d’y revenir longuement, en publiant le premier portrait complet de ce haut fonctionnaire propulsé soudain en pleine lumière et non sans inquiétudes de la part de certains professionnels.

Parmi ces derniers, le PRODISS, syndicat national du spectacle musical et de variété, représentant quelque 350 entrepreneurs de spectacles privés (producteurs, diffuseurs, salles et festivals). L’inquiétude de cette organisation patronale tient notamment au fait que la carrière administrative de Jean-Philippe Thiellay au sein du secteur musical est liée à la musique dite subventionnée. Pour le PRODISS, cela signifie automatiquement que le « futur président [est] éloigné des musiques actuelles, de la variété, et du secteur privé… quand la nomination devrait induire une connaissance et une maîtrise des enjeux de la filière musicale dans toutes ses composantes ».

Si le PRODISS dit évidemment prendre acte de cette décision, non seulement elle « s’étonne de la rupture de continuité avec les travaux de préfiguration, menés remarquablement par Catherine Ruggeri, en confiant dans 4 jours, à la place de cette dernière, l’ultime phase de préfiguration du CNM à Jean-Philippe Thiellay« , mais rappelle encore que l’engagement du PRODISS repose sur un « contrat de confiance » et les « recommandations du rapport Bois-Cariou ».

Et le syndicat patronal de s’interroger : « Est-ce à dire que ce profil est un signe précurseur de l’évolution du périmètre de financement du futur établissement ? Marque-t-il une évolution vers le transfert de l’ensemble des labels d’État, et des financements publics dédiés à la Musique ? »

Le PRODISS appelle à une clarification. Il semble que, les interrogations se succédant, le ministère de la Culture aurait tort de faire l’impasse pédagogique sur les raisons de son choix..

La Rédaction

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