La poésie, ce gouffre hospitalier

La poésie, ce gouffre hospitalier
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« Écrire un poème après Auschwitz est barbare, et ce fait affecte même la connaissance qui explique pourquoi il est devenu impossible d’écrire aujourd’hui des poèmes », affirme Adorno. Mais la poésie n’est-elle pas la seule et unique terre capable d’accueillir en son sein les gouffres les plus terrifiants, individuels et collectifs ? Éléments de réponse avec le poète et éditeur Réginald Gaillard.

Parole à l’œuvre

Poète et éditeur, Réginald Gaillard a publié son troisième recueil intitulé L’Hospitalité des gouffres (Ad Solem), qui a reçu deux des plus grands prix de poésie français : le prix Max-Jacob et le prix Paul-Verlaine de l’Académie-Française.

Entretien.

Points abordés durant l’émission :
1/ Enfance, mort, finitude… ces gouffres intérieurs qui nous habitent.
2/ Hospitalité et poésie : quelle place pour le poème ?
3/ Choix d’une poésie narrative ≠ poésie intellectuelle contemporaine.
4/ Confrontation au poète Max Jacob.
5/ Émergence progressive d’un « tu » dans le recueil.
6/ « Percée des mots » : quelle parole possible ?

Et le traditionnel « coup de coeur artistique » récent en guise de bonus !

Propos recueillis par Pierre GELIN-MONASTIER
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