Romeo Castellucci censuré, Françoise Nyssen et Marlène Schiappa montent au créneau

Romeo Castellucci censuré, Françoise Nyssen et Marlène Schiappa montent au créneau
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La scène finale de la pièce Sur le concept du visage du fils de Dieu du dramaturge italien a été amputée par un arrêté de la préfecture de la Sarthe au motif de «préserver les mineurs qui auraient dû y participer». Sur Twitter la ministre de la Culture, épaulée par la Secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, soutient le réalisateur au nom de «la liberté de création».

[Écho de la presse]

La pièce Sur le concept du visage du fils de Dieu de Romeo Castellucci a été jouée les 10 et 11 avril dernier aux théâtres jumelés les Quinconces-L’Espal au Mans, mais pas dans son intégralité. La Direction départementale de la cohésion sociale de la Sarthe, sous l’autorité du préfet, a en effet décidé de «ne pas autoriser les neufs enfants à interpréter la scène», jugée blasphématoire.

Dans le communiqué de la préfecture, il est précisé que l’arrêté n’a pas pour objectif d’interdire la scène du spectacle, mais seulement de «préserver les mineurs qui auraient dû y participer». Dans le passage incriminée, des enfants jettent des fausses grenades sur un portrait du Christ durant douze minutes. Le journaliste Gilles Renault affirme dans Libération que cette décision aurait été prise sous la pression de «divers courriers de protestation émanant de catholiques intégristes».

Françoise Nyssen et Marlène Schiappa montent au créneau

La décision préfectorale n’a pas tardé à faire réagir les plus hautes sphères de l’État. La ministre de la Culture, Françoise Nyssen, a publié un tweet ce samedi en rappelant son «attachement profond à la liberté de création». La secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a emboîté son pas et affirmé qu’il est possible de «concilier liberté de création, de mise en scène, et protection des enfants».

 

 

Lire l’article complet de Ludivine TRICHOT sur le site du journal le Figaro.

 


 


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