Tadeusz Kantor : « Il faut être ouvert à l’impossible pour créer le théâtre invisible »

Tadeusz Kantor : « Il faut être ouvert à l’impossible pour créer le théâtre invisible »
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En 1972, l’homme de théâtre polonais Tadeusz Kantor précisait sa définition de l’avant-garde et insistait sur la nécessité de la prise de risques pour tout créateur, au micro d’Anouk Adelman.

[Écho de la presse]

« L’art n’est ni un reflet ni une transposition de la réalité ; c’est une réponse à la réalité », disait Tadeusz Kantor. Alors que s’achevait l’année 2015, dans Le Monde Diplomatique, Guy Scarpetta regrettait que le centenaire de la naissance de Tadeusz Kantor soit passé à peu près inaperçu.

« En somme – écrivait Scarpetta – l’industrie de la mémoire officielle tend à faire comme si l’art de Kantor, au fond, n’avait pas eu lieu« . Mais comme le soulignait Scarpetta dans son article, l’artiste polonais, disparu en 1990, n’en demeure pas moins une référence mythique du théâtre contemporain. Aujourd’hui encore, ceux qui eurent la chance de découvrir La Classe morte à Nancy en 75, ou ensuite à Chaillot, n’ont pas de mots assez forts pour dire le choc que fut pour eux ce spectacle. Quelques années auparavant, Tadeusz Kantor montait à Malakoff Les Cordonniers de Stanisław Witkiewicz dont il signait la mise en scène, la scénographie et les costumes ; il était l’invité alors de Notre Temps, l’émission d’Édith Lansac et Jean Chouquet. Au micro d’Anouk Adelman, Tadeusz Kantor précisait sa définition de l’avant-garde et insistait sur la nécessité de la prise de risques pour tout créateur.

Écouter l’émission « Notre temps » avec Tadeusz Kantor, au micro d’Anouk Adelman, diffusée la première fois le 8 mai 1972 sur France Culture.



 

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