Un répertoire des films européens accessibles en ligne attendu au printemps

Un répertoire des films européens accessibles en ligne attendu au printemps
Publicité

A l’occasion du Marché International du Film Classique (MIFC) à Lyon, la commissaire Mariya Gabriel, chargée de l’économie et de la société numériques, a présenté ce 18 octobre le prototype d’un répertoire en ligne des films européens. Ce projet annoncé lors de la dernière Berlinale est une des actions phare de la stratégie Digital4Culture et de l’Année européenne 2018 du patrimoine culturel. 

Financé par le programme Europe Créative MEDIA et développé avec l’appui de l’Observatoire européen de l’audiovisuel, ce nouveau répertoire devrait permettre aux professionnels, aux autorités publiques et, à terme, aux citoyens d’accéder à des informations sur les films européens et leur disponibilité en ligne dans les services de vidéo à la demande (VOD) dans tous les pays de l’UE. Encore actuellement à l’état de prototype, le répertoire comporte des données émanant de 115 services de VOD, représentant environ 35 000 films européens ; près de 120 000 occurrences ont été relevées dans les catalogues de services de VOD. Le lancement de sa version bêta est prévu pour mars/avril 2019 avant celui de la version définitive à la fin de l’année prochaine.

Conçu au départ comme un service “B to B”, le répertoire doit avant tout permettre aux auteurs et producteurs de savoir dans quels pays et sur quels services leurs films sont disponibles en VOD ; les distributeurs qui souhaiteraient mieux exploiter leurs films européens pourront identifier les services de VOD susceptibles de les accueillir, tandis que les services de VOD pourront identifier les films européens disponibles en ligne sur d’autres territoires et susceptibles d’intéresser leurs audiences.

Cet outil présentera également de nombreux avantages pour les autorités publiques afin d’évaluer la qualité de l’offre légale des films européens en ligne ; les fonds de soutien et les agences de promotion des films pourront mieux suivre l’exploitation et la circulation des films qu’ils soutiennent. Les régulateurs pourront aussi contrôler la mise en œuvre du quota minimal de 30 % d’œuvres européennes imposé aux services à la demande par la nouvelle directive services de media audiovisuels (SMA).

Lire l’article complet de Thierry Leclercq sur le site de Cineuropa.



Photographie de Une – Mariya Gabriel (gauche) et Thierry Frémaux (centre)
lors de l’annonce du répertoire des films européens au MIFC de Lyon



 

Publicité

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *