Vittoria Matarrese : « Il y a un retour du texte dans la performance »

Vittoria Matarrese : « Il y a un retour du texte dans la performance »
Publicité

La créatrice de Do Disturb revient sur la genèse de ce festival au Palais de Tokyo.

[Écho de la presse]

Do Disturb, cet enfant turbulent devenu le grand rendez-vous de la performance à Paris, envahit le centre d’art tout le week-end. Rencontre sous forme de bilan avec Vittoria Matarrese, sa créatrice, à l’occasion de cette quatrième édition.

En quatre ans, Do Disturb, ovni à son lancement, a su imposer son style et son fonctionnement singulier. D’où est venue l’idée de sa forme, très profuse, qui s’empare de façon synchronisée de tous les espaces du Palais de Tokyo ?

En 2011, à la fin des travaux de réaménagement, on avait imaginé un projet d’« entrouverture » : j’avais alors programmé trente heures de performances non-stop, qui ont précédé l’ouverture officielle. L’idée était d’habiter tous les espaces du bâtiment pour donner au public la possibilité de tout visiter. C’est cette approche qui a dessiné les contours de Do Disturb. Ça fonctionnait si bien qu’on a eu envie de refaire un événement de ce type. Et en 2015, nous avons enfin eu le budget pour le faire.

L’impression de joyeux désordre qui s’empare du bâtiment n’est qu’une impression…

On dirait que c’est un chaos très loufoque, mais on travaille avec des « toppers » de théâtre, des gens qui donnent le top de départ et de fin. Chaque espace exploité a son régisseur, qui est relié par talkie-walkie à l’équipe de production. L’idée c’était vraiment de travailler par infiltration dans les espaces, de retravailler complètement la notion de scène et de temporalité et de ne surtout pas donner des pièces standard. D’où cette forme de promenade entre les performances, parmi les projets, qui laisse au public la liberté de choisir parmi une large palette artistique. C’est donc un grand moment de folie, avec des projets exigeants, mais c’est aussi un grand moment de divertissement. C’est important de mélanger les genres dans les institutions, d’ouvrir au maximum. C’est dans la prise de risques que l’on fait des découvertes.

Lire l’article complet d’Emmanuelle Jardonnet sur le site du journal le Monde.



Publicité

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *