Jean-Jacques Annaud dévoile sa première série TV à Canneseries

Jean-Jacques Annaud dévoile sa première série TV à Canneseries
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Le cinéaste Jean-Jacques Annaud a dévoilé sa première série TV, La vérité sur l’affaire Harry Québert, adaptée du best-seller de Joël Dicker, avec un montage éphémère de 35 minutes samedi soir au festival Canneseries, en prélude à la compétition officielle qui démarre dimanche.

Le réalisateur, accompagné de ses comédiens Ben Schnetzer (Pride), Patrick Dempsey (Grey’s Anatomy) dans le rôle principal d’Harry Québert et Kristine Froseth (Rebel in the Rye), mais aussi de Joël Dicker et des producteurs Tarak Ben Ammar et Fabio Conversi, a monté les marches du Palais des Festivals, sur le tapis rose qui caractérise ce nouveau rendez-vous cannois, destiné aux séries.

L’idée de tourner pour la télévision trottait dans la tête de Jean-Jacques Annaud depuis dix ans. Le cinéaste a expliqué aux quelque 2 000 spectateurs que sa série en dix épisodes, équivalant « à huit longs métrages », n’était « pas terminée » malgré le travail qu’il fournit « chaque jour depuis deux ans ». Pour Canneseries, il avait conçu un montage spécial, offrant un aperçu de cette œuvre policière sans en trahir l’énigme.

Un tournage galvanisé

Généralement, seuls un ou deux épisodes d’une nouvelle série sont projetés dans les festivals. Le réalisateur de La Guerre du feu et Le Nom de la rose, a précisé que ce montage auquel il avait consacré deux mois de travail « serait détruit » aussitôt après la projection.

Le tournage a immédiatement débuté, au Canada à la frontière américaine, pour s’achever le 12 décembre dernier. Le cinéaste a imposé aux comédiens et ses équipes techniques « une méthode de tournage assez particulière », reconnaît-il, qu’il a initiée avec La Guerre du feu, tournant chaque scène, en trois prises pour une « spontanéité » optimale, filmant avec de trois à cinq caméras. « Cela galvanise tout le monde, c’est extrêmement intéressant parce qu’il y a une tonicité formidable sur le tournage. »



Photographie de Une – Jean-Jacques Annaud en 1998 (Studio Harcourt Paris)



 

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