[Affaire Weinstein] Russell Simmons, baron du hip-hop américain, accusé de viols

[Affaire Weinstein] Russell Simmons, baron du hip-hop américain, accusé de viols
Publicité

Le New York Times n’en finit plus de faire surgir des affaires d’agressions sexuelles dans le milieu artistique, lui qui a été à l’origine de l’Affaire Weinstein. Dans l’édition d’hier, mercredi, les journalistes Joe Coscarelli relatent les accusations que portent trois femmes à l’encontre du célèbre magnat du hip-hop américain, Russell Simmons, qui a récemment démissionné de ses entreprises.

.

Russell Simmons est un peu au hip-hop américain ce que Harvey Weinstein est au cinéma hollywoodien : son célèbre label Def Jam Recordings, créé avec le producteur Rick Rubin, a longtemps été une des références absolues dans le milieu : les Beastie Boys, LL Cool J, Public Enemy… Russell Simmons est proche de presque tous les grands noms de l’univers hip-hop, dont Jay-Z.

Agressions et viols

L’article publié par le New York Times hier relance avec force une polémique qui avait déjà commencé à surgir par endroits : trois femmes disent avoir été agressées sexuellement. La plus vieille accusation remonterait à des faits datant de 1988.

Tina Baker, une chanteuse qui a notamment travaillé avec Madonna et Bruce Springsteen, avait pour manager, au début des années 1990, . Ce dernier l’aurait invitée chez lui et violée – des faits que quatre personnes, dont l’ancien mari de Tina Baker, ont confirmé auprès du journal.

« Accepter d’être sali »

Joe Coscarelli avec véhémence toutes ces accusations » : « J’ai accepté que je peux et dois accepter d’être sali, si cela signifie assister à une nouvelle prise de conscience chez les femmes ».

Russell Simmons, qui a désormais quitté le monde de la musique, s’est beaucoup engagé, ces dernières années, au sein d’organismes caritatifs, promouvant le yoga, le végétarisme et la défense des animaux. Au moment où éclata l’Affaire Weinstein, il publia un communiqué se réjouissant de la prise de parole des femmes et affirmant : « Les voix des sans-voix, ceux qui ont été blessés ou rabaissés méritent d’être entendues ».

Brice WATTEZ

Correspondant Amérique du Nord


Photographie de Une – Russell Simmons à New York City, le 14 janvier 2016 (crédits : Scott Gries/Invision/AP)



 

Publicité

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *