Au festival d’Aurillac, une édition « X » sous le signe de l’irrévérence

Au festival d’Aurillac, une édition « X » sous le signe de l’irrévérence
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Pour sa 33e édition, le festival international de théâtre de rue d’Aurillac ne veut plus compter le nombre des années et fêtera à partir de mercredi une édition « X », placée sous le signe de l’irrévérence.

« Cette année, on a choisi de ne pas fêter notre 33e anniversaire mais de faire une édition « X ». Ça ne nous intéressait pas d’être entre le docteur et le Christ. La lettre x, c’est le symbole de l’inconnu dans une équation; c’est un appel à l’excitation, à l’irrévérence, au lâcher-prise », s’amuse le directeur du festival, Jean-Marie Songy.

Jusqu’au samedi, 18 compagnies officielles présenteront 8 créations de l’année. Et en marge de la programmation officielle, 615 compagnies se produiront dans les rues et parcs du centre-ville à travers 750 spectacles.

Avec le spectacle « The legend of Burning Man », la compagnie venue de Barcelone Insectotropics racontera l’histoire de Mohammed Bouazizi, ce jeune vendeur de fruits et légumes tunisien, dont l’immolation par le feu en décembre 2010 a déclenché la révolution du « Printemps arabe ».

Dans « Ejo N’Ejo Bundi », la compagnie franco-rwandaise UZ et Coutumes s’interrogera sur la transmission de la parole après un génocide, au cours d’un spectacle pour lequel les artistes ont recueilli les paroles de survivants de crimes contre l’humanité perpétrés au vingtième siècle.

Les Brésiliens de Desvio Coletivo proposeront également une réflexion sur notre mode de vie actuel avec « Cegos ». Ses artistes recouverts d’argile de la tête aux pieds, les yeux bandés, marcheront lentement dans les rues de la ville.

 

AFP

 



 

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