Auteurs-éditeurs, un rapport de force

Auteurs-éditeurs, un rapport de force
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À l’occasion du Salon du livre de Paris qui ouvre le 15 mars, le 7e baromètre des relations auteurs-éditeurs dresse un état des lieux défavorable aux écrivains. 1 200 auteurs ont répondu à un questionnaire en ligne, qui fait apparaître un taux de rémunération moyen assez bas, dans un contexte de baisse des ventes.

[Écho de la presse]

Les écrivains sont-ils globalement heureux de leur sort ? Rien n’est moins sûr. Quand ils évoquent leurs conditions de travail, même s’ils reconnaissent qu’elles s’améliorent, le bilan demeure contrasté. Pour l’ouverture du ­Salon du livre de Paris, le 7e baromètre des relations auteurs-éditeurs, commandé par la Société civile des auteurs multimédia (Scam) et la Société des gens de lettres (SGDL), pour lequel 1 200 auteurs ont répondu à un questionnaire en ligne, vient de paraître. Il dresse un état des lieux assez défavorable aux écrivains.

Un auteur sur cinq seulement déclare nager dans le bonheur avec son ou ses éditeurs. Pour les autres, les réactions varient du non satisfait au carrément conflictuel. On croit souvent qu’un écrivain demeure fidèle à sa maison d’édition. Erreur : ils ne sont que 10 % à ne pas changer de boutique. La moitié d’entre eux navigue entre deux et cinq éditeurs, entre six et dix enseignes pour un quart d’entre eux, et 17 % en ont même plus de dix.

Au sujet de l’aspect purement créatif de leur travail, 68 % des écrivains ne trouvent rien à redire. Les mécontents irréductibles ne seraient que 22 %, et leur nombre tend à diminuer. De même, une bonne moitié des auteurs n’a pas à se plaindre de la diffusion et de la promotion de leurs livres. Mais l’autre moitié déclare le contraire.

Lire l’article complet sur le site du journal la Croix.



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