Cinéma – Classification des œuvres : vigilance et mobilisation à l’approche de la réforme

Cinéma – Classification des œuvres : vigilance et mobilisation à l’approche de la réforme
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Depuis plusieurs années, les recours systématiques d’associations extrémistes fragilisent la classification des films, et d’importantes campagnes médiatiques remettent en cause la légitimité des recommandations de la Commission et les décisions de la ministre de la culture.

[Communiqué de l’UPC]

Les récents avis du Conseil d’État et du Juge des référés du Tribunal Administratif de Paris, concernant la classification des films La Vie d’Adèle et Sausage Party montrent une jurisprudence particulièrement instable à cet endroit. Il est nécessaire de modifier les textes en vigueur, afin de mieux protéger la création, notamment en sécurisant les bases juridiques de la classification.

Le rapport de Jean-François Mary intitulé La classification des œuvres cinématographiques relative aux mineurs de seize à dix-huit ans avait permis d’esquisser les premières étapes d’une réforme des dispositifs de classification des œuvres. Ce rapport a été notamment précédé d’un important travail de concertation avec les organisations professionnelles, qui avaient appelé de leur vœu cette mission.

L’ensemble de nos organisations seront particulièrement vigilantes aux dispositions de ce texte, en ce qu’il sécurisera la liberté des créateurs, la spécificité de la création artistique et de sa diffusion.

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L’Union des producteurs de cinéma (UPC) est le premier syndicat de producteurs cinématographiques en Europe. Rassemblant près de 200 producteurs de films de long-métrage de tous types, il représente la diversité de la production cinématographique française, première production européenne, deuxième exportatrice mondiale et source de nombreuses récompenses dans les plus grands festivals mondiaux.



 

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