EAC & Pass culture : quand éducation et culture se font face

EAC & Pass culture : quand éducation et culture se font face
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L’an dernier, plus de 43 millions d’euros ont été attribués aux établissements scolaires pour le pass culture collectif. Un choix qui n’est pas sans conséquences et pose de gros enjeux de collaboration entre les écoles et lieux culturels, et plus largement entre les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale.

ÇA SE CULTIVE

Pour la première fois, la convention collective nationale des entreprises artistiques vient d’intégrer en son sein l’éducation artistique et culturelle – dite EAC. L’avenant a été signé par les partenaires sociaux au printemps dernier. Nous y reviendrons.

Plus généralement, depuis les mouvements d’éducation populaire à la fin des années 1960 jusqu’à l’objectif « 100 % EAC » décrété par Emmanuel Macron au début de son premier mandat, en passant par les premières classes culturelles dans les années 1980 ou encore le plan Lang/Tasca de 2000 visant à développer les arts dans les écoles, force est de constater que l’éducation artistique et culturelle devient un des enjeux majeurs des politiques publiques, aussi bien culturelles qu’éducatives.

Dans la perspective du président de la République actuel, l’EAC passe par un outil principal : le pass culture, originellement individuel et ayant désormais – depuis janvier dernier pour toute la France – une part collective : ce sont plus de 43 millions d’euros qui ont été ainsi attribués aux établissements.

Comment ce nouvel outil s’inscrit-il dans la dynamique actuelle de l’EAC ? Comme la part individuelle et la part collective du pass culture s’articulent-elles ? Pourquoi l’argent de la part collective est-il uniquement attribué aux établissements scolaires, au sein de l’école, et non aux entreprises artistiques, pour des projets extra-scolaires ? Qu’est-ce que cela dit des enjeux de collaboration entre les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale ?

INTERVENANTS
– Marianne Calvayrac, déléguée académique à l’éducation artistique et à l’action culturelle pour le rectorat de Versailles, et conceptrice de l’application ADAGE, qui reçoit la part collective du pass culture ;
– Bruno Lobé, élu au Bureau du Syndeac et directeur de la Scène nationale Le Manège de Reims, spécialisée dans la danse, le cirque, la marionnette et – depuis peu – le cabaret ;
Nicolas-Guy Florenne, artiste, membre du syndicat Solidarité Maison des Artistes (affilié à la CFDT), participant aux discussions sur l’avenant à la convention collective des entreprises artistiques et culturelles.

PLAN DU DÉBAT
1/ Avenant à la convention collective
2/ 100 % EAC : sens et portée
3/ Pass culture collectif : conditions de sa réussite
4/ Rapports entre les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale
5/ Place des DRAC
6/ Perspectives : chantiers et défis des prochains années.

Et le traditionnel « coup de coeur artistique » récent en guise de bonus !

Table ronde modérée par Pierre GELIN-MONASTIER

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