France Ô : Emmanuel Macron veut une concertation sur l’outre-mer à la télévision

France Ô : Emmanuel Macron veut une concertation sur l’outre-mer à la télévision
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Lors d’un discours pendant les assises des Outre-mer, Emmanuel Macron a plaidé jeudi à l’Élysée pour une « concertation » sur la place de l’outre-mer à France Télévisions, évoquant la possibilité de décrochages ultramarins accrus sur les antennes de France 2 et France 3 comme une alternative à un maintien à tout prix de France Ô.

Extraits de son intervention

« N’ayons pas un débat un peu hypocrite qui consiste à dire : “comme personne ne veut faire de décrochage sur l’audiovisuel public noble, on a créé un audiovisuel public national périphérique qui s’appelle France Ô, personne n’en est vraiment content, mais on va le garder comme ça parce que c’est un système de reconnaissance”. Ça n’est pas satisfaisant. »

« Il y aura un débat, une concertation sur France Ô », a assuré le chef de l’Etat, appelant à ne pas être « indûment conservateur ».

« Il faut faire évoluer les choses, est-ce que ça marche bien aujourd’hui ? Est-ce qu’on a le meilleur service, est-ce qu’on pense que l’audiovisuel public donne toute sa place à l’outre-mer ? […] Est-ce qu’il y a suffisamment de gens qui regardent France Ô, est-ce qu’on considère que tout ça est formidable ? Non, je vous le dis franchement, c’est pas vrai. »

« Ce qui fait l’information, la spécificité, les antennes locales doivent être maintenues, c’est plutôt le pli qui a été pris, on a écouté ce qui a été proposé par chacun. »

« Si certains disent “moi je ne veux que France Ô, je veux moins d’antennes locales”, il faudra l’entendre et on changera, mais le doublon est ridicule aujourd’hui », a-t-il poursuivi, proposant « une stratégie collective », où « chacun devra apporter sa contribution ».

« Qu’il y ait plus de décrochage ultramarin sur France 3, sur France 2, c’est ça le vrai débat », a affirmé le président, plaidant pour « une reconnaissance, une présence ultra-marine au plus haut, au meilleur dans notre audiovisuel public. Il n’y aura aucun projet qui contrariera cet objectif, mais ça n’est pas forcément dans la préservation de l’existant ».

[avec AFP]



 

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