Jacques Allaire lance un appel pour la défense du Tarmac

Jacques Allaire lance un appel pour la défense du Tarmac
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Titulaire d’une maîtrise de philosophie, Jacques Allaire se passionne pour celle de Husserl et Maine de Biran auquel il consacre son mémoire de fin d’études. Il suit parallèlement une formation de comédien au Conservatoire d’art dramatique de Rennes puis essentiellement à l’atelier de Jean Brassat à La Courneuve. Acteur et metteur en scène, membre du bureau des lecteurs de la Comédie-Française pour laquelle il dirige des lectures au théâtre du Vieux-Colombier et au studio du Louvre, il intervient également à l’école nationale supérieure d’art dramatique de Montpellier.

[Écho de la presse]

Il vient de publier une tribune dans le journal L’Humanité, intitulée : « Le théâtre de la francophonie en danger. Pour la défense du Tarmac », dont nous reproduisons les premières lignes…

« L’intérêt affirmé du président de la République pour la francophonie a pu enthousiasmer et faire naître un espoir après des années d’embarras de la classe politique française. Monsieur Macron annonce même un plan pour la promotion de la langue française, soulignant l’importance pour la France de s’inscrire enfin pleinement dans un projet culturel et humaniste.

Alors comment expliquer que soit annoncé dans le même temps le remplacement de Valérie Baran par Caroline Marcilhac ? Ce n’est pas la question des personnes et des chaises musicales qui surprend, c’est la substitution du Tarmac par Théâtre ouvert qui choque à plus d’un titre. À partir du 1er janvier 2019, la mission du Tarmac serait donc englobée dans une mission plus générale sur les écritures contemporaines, en conséquence Théâtre ouvert avalerait le Tarmac sous le motif technicien de la soi-disant économie (pas de doute sur ce point, un théâtre est supprimé) et de la concentration des moyens et au prétexte que le bail locatif de Théâtre ouvert arrivait à terme. Et que Théâtre ouvert, tel un grand magasin, pourrait accomplir la double mission.

Grande ambition que la grande distribution. Grande vision de la culture. Faut-il rappeler que la pensée n’est pas la technique, ou plutôt cette pensée technicienne dissimule mal une pensée sous-jacente, qui même « inconsciente » apparaît comme un triste réveil colonial. Car il s’agit non seulement de la suppression d’un lieu culturel – un de plus ! – mais de la disparition de l’un des seuls lieux de création vivants destinés à accompagner, accueillir et produire les artistes francophones du monde entier… »

Lire la tribune complète sur le site du journal L’Humanité.



 

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