Non, la digitalisation n’a pas tué les métiers de la culture

Non, la digitalisation n’a pas tué les métiers de la culture
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La digitalisation, ou « numérisation » du secteur de la culture entraîne de nombreux changements, tant autour des usages que des modes de fonctionnement ; tant auprès des professionnels du milieu que du public. Mais le monde de la culture recrute encore beaucoup, et surtout dans les grandes villes, comme le suggère une étude de l’INSEE réalisée en avril dernier. Et si certains métiers ont disparus, d’autres sont apparus. État des lieux des secteurs du cinéma, de la musique et l’art. Pas de panique, amoureux de la culture, le digital veut encore de vous.

De la dématérialisation des biens culturels

À quoi servent les industries de disques alors qu’on peut tout écouter gratuitement en streaming ? Pourquoi visiter une galerie d’art quand on peut commander une œuvre depuis son canapé ? Aucun domaine de la culture n’échappe à la révolution numérique et la dématérialisation des biens culturels qu’elle a engendrée. La multiplication des supports et acteurs de diffusion de la culture conduit inévitablement à la création de nouveaux métiers, plus transversaux, plus collaboratifs et aussi plus innovants.

Des métiers plus transversaux

Travailler dans la culture aujourd’hui revient effectivement à exercer un métier hybride, à la croisée de différentes compétences. Dans le secteur du journalisme et de la communication par exemple, on voit émerger des métiers comme celui d’éditeur numérique, de data journaliste, de responsable de pixels (il s’agit de traiter des fichiers audio et vidéo afin de les diffuser dans des programmes TV ou cinéma) ou encore de trader média (c’est-à-dire acheter des espaces publicitaires en temps réel pour atteindre des audiences ciblées).

Ce sont les données et le travail sur les données qui ont transformé radicalement l’exercice des métiers du secteur de l’audiovisuel, de la communication et de la presse. Travailler dans le numérique revient aujourd’hui à travailler avec les données laissées sur le Net par les utilisateurs. La progressive transformation digitale des médias a bouleversé pendant un temps l’exercice du métier de journaliste. On croyait même à sa mort. Mais l’apparition de nouveaux métiers comme celui de rédacteur web, de community manager ou de chef de projet éditorial a modifié les règles du journalisme et a contribué à lui donner un nouvel essor et de nouveaux modèles économiques possibles.

Lire l’article complet de Maylis sur le site Welcome to the Jungle.



 

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