Paris : « Marigny, le plus beau théâtre du monde »

Paris : « Marigny, le plus beau théâtre du monde »
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Jean-Luc Choplin, ancien directeur du Châtelet, après avoir lancé la Seine Musicale de l’île Seguin, va prendre la direction artistique de ce théâtre situé sur les Champs-Elysées.

[Écho de la presse]

 

Jean-Louis Barrault et sa compagnie ont fait les plus riches heures de Marigny en créant Camus, Giraudoux, Anouilh, Montherlant ou Claudel. A l’automne prochain, on y trouvera des surprises concoctées par Jean-Luc Choplin, ancien directeur du Châtelet et nouveau directeur artistique de Marigny (VIIIe) depuis trois semaines.

Qu’est qui vous est arrivé depuis le Châtelet ?

JEAN-LUC CHOPLIN. J’ai tout simplement décidé de partir du Châtelet après onze saisons bien remplies. Depuis des années, on parlait avec la Ville des travaux nécessaires. Et Anne Hidalgo est entrée dans le concret avec des budgets pour le Châtelet et le théâtre de la Ville. Les travaux ont finalement commencé dès le début de l’année 2017 pour durer deux bonnes années et demie. Est ce que c’était raisonnable, à 70 ans, de reprendre cette maison ? Je me sentais prêt à partir après 74 grandes productions dont 24 comédies musicales mais place aux jeunes !

Mais vous avez toujours la passion de créer… ailleurs.

Je voulais garder la production artistique pour quelque chose de plus léger. Et à ce moment j’ai été approché par le président de TF 1, Jules Pélisson qui m’a demandé si je pouvais lui apporter un coup de main pour la Seine musicale, sur l’Ile Séguin. Et j’ai accepté une mission pour lancer ce lieu, sans avoir à gérer un gros bateau. Je suis resté toute l’année 2017 et j’ai très vite mis en place une programmation : Les étés de la danse du Châtelet viennent ici. J’ai refait West Side Story… Je pense que c’est bien lancé dans une dimension populaire et sophistiqué. Cela prouve que le public pouvait venir ici. J’avais établi un magnifique rapport avec les Hauts-de-Seine. Mais j’ai besoin de rêver et de faire. Le rôle de conseiller ne me convenait finalement pas.

Lire l’article complet d’Eric Le Mitouard sur le site du journal le Parisien.



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