15 août 1852 : Bruckner lorgne chez Mozart

15 août 1852 : Bruckner lorgne chez Mozart
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Instant classique – 15 août 1852… 168 ans jour pour jour. Les quelques créations recensées un 15 août font la part belle aux partitions sacrées, dans les pays de tradition catholique naturellement. Ce n’est pas très étonnant mais il n’en émerge pas pour autant de grands chefs-d’œuvre immortels.

Parmi ces œuvres, le Magnificat d’Anton Bruckner est une courte partition pour solistes, chœur et petit orchestre de bonne tenue. Alors qu’il se trouve depuis plusieurs années à la monumentale abbaye de Saint-Florian, près de Linz (où il est assistant à l’école paroissiale), il compose cette œuvre pour l’Assomption de 1852 (il a alors vingt-huit ans) et la dédie à Ignaz Traumilher, le maître du chœur de l’abbaye.

Ce magnificat, très austère et relativement bref qui sera réutilisé plusieurs fois par l’abbaye lors des fêtes religieuses, est un hommage à Mozart dont on perçoit bien l’influence. Il ne manque pas d’allure, notamment la fugue traditionnelle qui clôt l’œuvre, ici dans une version révisée pour l’Akademie für Alte Musik de Berlin.

Cédric MANUEL

Crédits photographiques : © Bwag:CC-BY-SA-4.0



Un jour… une œuvre musicale !
Rubrique : « Le saviez-vous ? »



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