15 mars 1850 : le caprice espagnol de Mikhaïl Glinka

15 mars 1850 : le caprice espagnol de Mikhaïl Glinka
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Instant classique – 15 mars 1850… 168 années jour pour jour. Mikhaïl Glinka (1804-1857), c’est rien moins que le père de l’opéra russe moderne, ainsi qu’un maître symphoniste qui a laissé des œuvres pour orchestre souvent brèves, mais toutes de très grande valeur.

Grand voyageur, il passe quelque temps en France où il rencontre Hector Berlioz (qui le défendra et l’admirera toujours), avant de se rendre en Espagne où il passe deux ans. Il y est séduit par le folklore local et ses rythmes caractéristiques.

Il en reviendra avec deux chefs-d’œuvre, dont le Souvenir d’une nuit d’été à Madrid ou encore ce grand Capriccio brillant sur la Jota aragonaise, dont le thème est authentique et qu’il avait entendu jouer par un grand guitariste espagnol à Madrid.

Cette Jota est créée à Saint-Pétersbourg le 15 mars 1850, cinq ans après sa composition, en même temps que le Souvenir d’une nuit d’été à Madrid, que Mikhaïl Glinka remaniera profondément un peu plus tard, ainsi qu’une fantaisie sur deux thèmes russes, Karaminskaia, démontrant l’appétence profonde du compositeur pour les folklores et danses traditionnelles.

Dans cette Jota aragonaise, après une étrange introduction très solennelle et même sombre, surgit de nulle part cette sautillante danse qui ouvre une pièce brève mais garnie de couleurs et chaleureuse.

Cédric MANUEL



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Rubrique : « Le saviez-vous ? »



 Photographie de Une – Crépuscule à Saragosse (Espagne)


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