16 décembre 1880 : ça valait la peine d’attendre un peu

16 décembre 1880 : ça valait la peine d’attendre un peu
Publicité

Instant classique – 16 décembre 1880… 140 ans jour pour jour. Dvořák compose un quatuor avec piano très caractéristique, en trois mouvements, avec des modulations heureuses et chantantes et un mouvement superbe, sensible, garni du sens mélodique bien connu du compositeur.

Antonín Dvořák a trente-quatre ans lorsqu’il compose son quatuor avec piano (violon, alto et violoncelle). En à peine plus de deux semaines et en trois mouvements (contre quatre dans la forme « classique »). Mais il devra le remiser dans un tiroir. Ce n’est que cinq ans et demi plus tard qu’il pourra être créé, grâce à l’Union des artistes de Prague, dans la salle du Konvikt. Le compositeur le remaniera un peu avant sa publication chez Schlesinger à Berlin.

Ce petit quatuor, très caractéristique de son auteur, est donc en trois mouvements, allegro moderato-andantino-allegretto scherzando.

C’est le second que j’ai choisi, parce que je le trouve tout à fait adapté à ce que je vois par la fenêtre, et parce qu’il n’est justement pas uniformément triste ou nostalgique. Il a des modulations plus heureuses et plus chantantes. On pense que Dvořák, comme souvent, s’est imprégné de mélodies populaires et de chansons tour à tour mélancoliques et gaies. Ce qui donne ce mouvement superbe, sensible, garni du sens mélodique bien connu du compositeur.

Cédric MANUEL



À chaque jour son instant classique !
Rubrique : « Le saviez-vous ? »



 

Publicité

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *