Les bons mots des droits culturels – Introduction

Les bons mots des droits culturels – Introduction
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Toutes les semaines, cette chronique proposera un instantané recto-verso d’un « bon mot » de la politique culturelle. Le recto donnera le sens du mot aujourd’hui, dans la routine des discours des acteurs du champ culturel. Le verso mettra en lumière ce qui fait sens pour une politique culturelle soucieuse de respecter les droits culturels des personnes.

Passer du recto au verso s’impose d’autant plus que la France a des lois ; elles exigent que les politiques publiques en matière culturelle fassent référence aux droits culturels… Sauf que ni le législateur, ni les exécutifs n’ont pris soin de décoder le sens des mots qui accompagnent cette obligation mal comprise et peu appliquée.

Quels sont alors les « bons mots » pour une politique culturelle soucieuse de faire progresser les droits culturels et, avec eux, les droits humains fondamentaux ?

Tel est le moteur de cette chronique : les « bon mots du Doc Kasimir Bisou ».

Le choix des mots résulte de la réflexion engagée par la région Nouvelle-Aquitaine, avec plus d’une soixantaine de volontaires, pour répondre autant qu’il est possible à la question : comment les règlements d’intervention de la région devraient-ils évoluer pour tenir compte de ces droits humains fondamentaux que sont les droits culturels des personnes ?

Bien évidemment, les propos tenus dans cette chronique, s’ils sont nourris des échanges avec les volontaires de la région – et d’ailleurs – engagent la seule responsabilité de l’auteur de cette chronique !

Les huit premiers « bons mots » au programme sont alors : « publics », « offre culturelle », « besoins culturels », « création »,  « démocratisation de la culture », « culture »,«médiation culturelle », « transversalité », en attendant une autre fournée des indispensables (« proximité »,  « éducation artistique et culturelle », « amateurs » ou « patrimoine »…).

L’ordre des bons mots résulte de la pratique de la conversation avec des acteurs culturels. Les  premiers mots furent les plus délicats à manier car leur recto s’impose tellement que nul ne songe à regarder au verso du sens ancré dans la routine ! Mais ces mots, une fois retournés, ont ouvert les portes d’un autre regard. La discussion a pu s’orienter vers une politique culturelle fondée sur les valeurs universelles des droits humains.

Doc Kasimir BISOU

Retrouvez les volets de la série :

Les bons mots des droits culturels – Introduction

À paraître

1) Des « publics » à « la personne »

2) D’une « offre culturelle » aux « ressources » pour faire relation

3) Des « besoins culturels » au développement des « libertés » et « capacités »

– 4) De la « création » à la « liberté d’expression artistique » et la « discussion sur les valeurs publiques »

– 5) De la « démocratisation de LA culture » au « débat entre cultures »

– 6) De la « culture » à l’art de « faire humanité ensemble »

– 7) De la « médiation culturelle » au « service de la relation »

– 8) De la « transversalité » à la « globalité »

 



 

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