Près de la moitié des emplois du numérique localisés en Île-de-France

Près de la moitié des emplois du numérique localisés en Île-de-France
Publicité

En 2016, près d’un actif francilien sur dix travaille dans le secteur numérique, soit trois fois plus qu’en province. Les non-salariés tirent la croissance des emplois dans ce secteur. L’Île-de-France se distingue de la province puisque, en neuf ans, les emplois numériques ont évolué vers davantage de qualification et de féminisation. 

En 2016, près d’un actif francilien sur dix travaille dans le secteur numérique, soit trois fois plus qu’en province. Les non-salariés tirent la croissance des emplois dans ce secteur. Les onze métiers spécifiques aux technologies numériques regroupent 243 000 emplois en Île-de-France. Ils sont très concentrés à Paris et dans les Hauts-de-Seine. Néanmoins, en Seine-Saint-Denis, ils ont fortement augmenté depuis 2007. L’Île-de-France se distingue de la province puisque, en neuf ans, les emplois numériques ont évolué vers davantage de qualification et de féminisation. En outre, les métiers du numérique se diffusent plus largement dans les autres secteurs de l’économie.

Une croissance des emplois du secteur moins rapide qu’en province

Avec 521 200 emplois en 2016 dans les secteurs d’activité relevant de l’économie numérique, l’Île-de-France concentre, à l’échelle nationale, près de la moitié des emplois de ce domaine, contre un emploi sur cinq pour l’ensemble des secteurs d’activité. Entre 2007 et 2016, la croissance des emplois de l’économie numérique est cependant plus faible dans la région (+ 2,5 %) qu’en province (+ 6,3 %), même si la part de l’économie numérique dans l’emploi total en Île-de-France reste toujours trois fois plus élevée (respectivement 9 % des emplois contre 3 %).

Ces 521 200 emplois regroupent ceux des établissements relevant des secteurs d’activité identifiés comme numériques, indépendamment de la profession exercée. Une autre approche, complémentaire, se concentre sur les emplois des seules professions spécifiquement numériques (relatives à l’informatique et aux télécommunications), quelle que soit l’activité de l’entreprise où ils s’exercent. Cette approche croisée permet d’identifier, en Île-de-France, près de 100 000 emplois supplémentaires liés au numérique et hors secteurs traditionnels. […]

243 300 personnes exercent une profession numérique en Île-de-France

Les professions numériques sont constituées de onze métiers, principalement spécialisés dans l’informatique et les télécommunications. En 2016, 243 300 actifs exercent un de ces métiers en Île-de-France, soit 44 % des emplois nationaux de la filière professionnelle (47 % en 2007). La région capitale se classe nettement au premier rang, suivie de la région Auvergne – Rhône-Alpes et de l’Occitanie (respectivement 61 600 et 42 800 actifs). Les professions numériques sont très concentrées dans les Hauts-de-Seine et à Paris (trois emplois nationaux sur dix). À lui seul, le département des Hauts-de-Seine compte un tiers des emplois franciliens de la filière professionnelle, soit 82 200 emplois. […]

La part des femmes augmente, contrairement à la province

En 2016, 57 300 femmes exercent une profession numérique en Île-de-France. Elles demeurent minoritaires dans ces professions, occupant un quart des emplois numériques franciliens, contre près d’un emploi sur deux dans l’ensemble des emplois de la région.

Cependant, le nombre de femmes exerçant une profession numérique en Île-de-France a nettement plus augmenté sur la période que celui des hommes (+ 11 % contre + 4,5 %), contrairement à la province (+ 7 % contre + 20 %). Ainsi, la part des femmes dans les professions numériques en Île-de-France a progressé d’un point alors que celle de province a baissé de deux points. La féminisation de ces emplois en Île-de-France est particulièrement importante dans les métiers d’ingénieurs et de cadres. Un quart des chefs de projet et responsables informatiques sont désormais des femmes, contre un sur cinq en 2007.

Lire l’étude complète de Marie-Christine Abboudi, Thérèse Ferré, Lynda Pichard et Jérôme Lefranc sur le site de l’INSEE.

.



 

Publicité

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *