16 janvier 1938 : l’envoûtante complexité du concerto de Bartók

16 janvier 1938 : l’envoûtante complexité du concerto de Bartók
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Instant classique – 16 janvier 1938… 82 ans jour pour jour. À Budapest, durant l’été 1937, Béla Bartók compose une sonate peu banale, à la demande de la Société internationale pour la nouvelle musique, établie à Bâle, et qui fête son dixième anniversaire.

Pour cette œuvre, Béla Bartók réalise un projet ancien, celui de combiner le son du piano avec celui de percussions. Et plutôt deux pianos qu’un, pour, comme il l’explique dans ses mémoires, contrebalancer la « sonorité mordante » des percussions.

Lors de la création, c’est lui-même et sa femme Ditta Pasztory qui se trouvent aux pianos. Fritz Schiesser et Philipp Rühlig tiennent les percussions (timbales, grosse caisse, caisses claires, cymbales, tam-tam, triangle et xylophone…). Le langage de la sonate est relativement complexe, extrêmement élaboré avec, pour le troisième et dernier mouvement, la connotation populaire qui marque si profondément l’œuvre de Bartók.

Bartók l’a enregistré avec sa femme à New York en 1940, mais c’est l’interprétation par Georg Solti (dont il ne faut pas oublier qu’il était un pianiste virtuose, et pas seulement un chef d’orchestre de renom, même si on voit ici qu’il ne peut pas s’empêcher de diriger) et Murray Perahia aux pianos et la grande Evelyn Glennie ainsi que David Corkhill aux percussions. Musique étrange et envoûtante dont voici les deux derniers mouvements.

Cédric MANUEL



Un jour… une œuvre musicale !
Rubrique : « Le saviez-vous ? »



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