18 mai 1949 : un Poulenc, “agréable, sans plus”

18 mai 1949 : un Poulenc, “agréable, sans plus”
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Instant classique – 18 mai 1949… 71 ans jour pour jour. Il est courant parmi les critiques et musicologues, y compris le biographe de Poulenc, Henri Hell, de considérer la sonate pour violoncelle comme le dit le titre. De fait, il ne s’agit pas d’une œuvre majeure du compositeur si intéressant et si ambivalent.

Après l’armistice en juin 1940, Francis Poulenc se réfugie à Brive-la-Gaillarde et commence à esquisser sa sonate. Il ne l’achèvera paresseusement que huit ans plus tard, aiguillonné par le grand violoncelliste Pierre Fournier, qui en sera le dédicataire. Poulenc n’aime pas écrire pour les instruments à cordes, il préfère le piano et les instruments à vent.  

On reconnaît cependant le style de Poulenc, à la fois grave et insouciant, et je ne la trouve pas si mauvaise que ça, mais tout est affaire de goût. Le finale donne très distinctement des échos de son ballet Les animaux modèles, qu’il a achevés peu ou prou en même temps.

C’est lui-même qui se trouve au piano ce 18 mai 1949, avec Pierre Fournier au violoncelle, salle Gaveau à Paris. Voici ce dernier, parfaitement enregistré, quelques années plus tard, avec Jacques Février.

Cédric MANUEL



Un jour… une œuvre musicale !
Rubrique : « Le saviez-vous ? »



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