20 septembre 1957 : la mort d’un géant du Nord

20 septembre 1957 : la mort d’un géant du Nord
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Instant classique – 20 septembre 1957… 62 ans jour pour jour. Jean Sibelius rend l’âme dans sa maison de Jäervenpää, non loin d’Helsinki, à presque quatre-vingt-douze ans.

Comme Rossini avant lui, il avait cessé de composer presque trente années auparavant, mais contrairement à Rossini, qui avait quand même livré au moins quelques pièces dont certaines sont au firmament de l’histoire de la musique (Stabat Mater, Péchés de ma vieillesse…), cette retraite étrange s’était transformée chez Sibelius en silence quasi absolu, dans sa maison Ainola au milieu de la forêt, avec sa chère femme Aino et leurs six filles.

Ce compositeur, moqué par les créateurs contemporains (« le plus mauvais compositeur de monde », selon René Leibowitz, auquel s’ajoutait le mépris souverain d’un Boulez), reste bien l’un des plus grands symphonistes de l’histoire et son œuvre, enfin, a fini par s’imposer (et, pardon, mais qui parle encore de René Leibowitz ?…).

Pour commémorer cet événement, qui avait alors eu un énorme retentissement en Finlande, où Sibelius est une figure sacrée, voici la célébrissime Valse triste, son œuvre la plus célèbre même si c’est l’une des moins originales de ce génie du Nord. Elle représente une veuve qui danse avec la Mort, laquelle a pris les traits de son défunt mari.

Cédric MANUEL



Un jour… une œuvre musicale !
Rubrique : « Le saviez-vous ? »



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