25 juillet 1788 : deux versions pour un grand chef-d’œuvre signé Mozart

25 juillet 1788 : deux versions pour un grand chef-d’œuvre signé Mozart
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Instant classique – 25 juillet 1788… 230 années jour pour jour. 1788 est une année très prolifique pour Wolfgang Amadeus Mozart, qui termine en un seul été ses trois dernières symphonies, dont la plus célèbre de toutes, la 40e, le 25 juillet.

On en connaît deux versions, la première sans clarinette et la seconde avec. Mais ce qu’on n’y entend pas, en revanche et contrairement par exemple à la 41e et dernière, ce sont les timbales et les trompettes.

La 40e n’a pas besoin de cela pour marquer les esprits ni pour exprimer toute ce qu’elle a à dire. Et si sa tonalité est en mode mineur, c’est qu’on y sent une certaine angoisse, une forme d’incertitude, qui s’effacera avec la 41e symphonie quelques semaines plus tard.

Tout le monde connaît le 1er mouvement « molto allegro », tendu, inquiet, obsédant; mais les trois suivants sont tout aussi réussis, jusqu’à un finale qui fait penser à une lutte sourde du compositeur de 32 ans, dont la symphonie Jupiter consacrera la victoire. Comme il est difficile de choisir un mouvement plutôt qu’un autre, je vous la livre tout entière, ici par un mozartien distingué et soyeux, Bruno Walter, dans un enregistrement de ses dernières années.

Laissez vous donc aller…

Cédric MANUEL



À chaque jour son instant classique !
Rubrique : « Le saviez-vous ? »



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