4 mai 1805 : Beethoven et l’aurore de la Waldstein

Publicité

Instant classique – 4 mai 1805… 214 ans jour pour jour. Ce n’est peut-être pas précisément le 4 mai 1805 que la 21e sonate de Ludwig van Beethoven est publiée à Vienne par le Comptoir des arts et de l’industrie, mais il est certain que c’est bien en mai.

Comme il ne faut pas moins d’un immense chef-d’œuvre pour se remettre de ce qu’on n’aurait pas voulu voir ni entendre, on va dire que c’est bien le 4 mai ! La 21e sonate est plus connue sous le nom de son dédicataire, le comte Waldstein, ancien protecteur du compositeur à Bonn.

Beethoven achève la partition à l’été 1804 et a quelques peines à la faire publier. Initialement, l’œuvre était en 3 « vrais » mouvements, avec un andante central. Les amis de Beethoven ont néanmoins réussi à le convaincre que la sonate était ainsi trop longue. Il a donc retiré l’andante, qui est joué à part, et donné une introduction lente et assez brève au rondo final. Si bien que la sonate est en fait en deux mouvements. On ne sait pas pourquoi, ni quand, ni comment un second titre a été accolé à la sonate, devenue un temps (éphémère) « L’Aurore ».

C’est une œuvre très difficile pour le soliste, comme toutes les sonates qui suivront, mais avec des pianistes comme Brendel, pas d’inquiétude !

 Cédric MANUEL



Un jour… une œuvre musicale !
Rubrique : « Le saviez-vous ? »



Publicité

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *