5 septembre 1857 : l’espoir fait vivre

5 septembre 1857 : l’espoir fait vivre
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Instant classique – 5 septembre 1857… 163 ans jour pour jour : création des Idéaux, l’avant-dernier poème symphonique de Franz Liszt et l’un des plus longs du compositeur.

Les Idéaux est l’avant-dernier poème symphonique de Franz Liszt. Il le compose à la fin des années 1840 et au début de la décennie suivante, donc peu ou prou autour de ses quarante ans. Au départ, il voulait écrire une symphonie en trois mouvements, s’appuyant sur trois phases, ou plutôt trois types d’état d’esprit, tirés du poème de Schiller homonyme et dont les vers ouvrent chaque partie : d’abord une sorte de pessimisme un peu désespéré, très romantique ; puis une forme d’enthousiasme plus positif, un peu lyrique, inégal pourtant, auquel succède une forme d’apothéose, qui a un rapport avec la création.

Liszt en fera un poème symphonique après coup, en un seul mouvement chargé de ces différentes atmosphères, ce qui conduit à l’un des plus longs poèmes symphoniques du compositeur.

La création a lieu quelques années après la composition, voici tout juste 163 ans, au théâtre de la Cour à Weimar, où Liszt résidait le plus souvent et où il était le compositeur officiel et le kapellmeister de la Cour. En voici l’interprétation au cordeau de Kurt Masur à la tête du Gewandhaus de Leipzig.

 

Cédric MANUEL



Un jour… une œuvre musicale !
Rubrique : « Le saviez-vous ? »



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