9 septembre 1890 : Elgar en chevalier servant

9 septembre 1890 : Elgar en chevalier servant
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Instant classique – 9 septembre 1890… 129 ans jour pour jour. Froissart est un chroniqueur du XIVe siècle dont Edward Elgar prend en quelque sorte connaissance grâce à son œuvre principale, dénichée en lisant Walter Scott qui y faisait référence dans son Old mortality (Les Puritains d’Écosse en français).

Dans ses chroniques, Froissart décrit la mort d’un chevalier connu pour cumuler toutes les qualités qu’on en attend : la loyauté envers son roi, sa foi, son courage et bien évidemment son dévouement entier à sa belle ! Le tout venant du roman médiéval, quoi.

Sur la partition autographe, Elgar inscrit un vers de Keats : « When chivalry lifted up her lance on high ». Cette ouverture pour grand orchestre est la première œuvre d’Elgar, qui a alors trente-trois ans, pour cette formation. Il la crée lui même à la tête de l’orchestre du festival de Gloucester, qui en avait fait la commande.

Très allante, brillante même, elle contient toutes les caractéristiques du style d’Elgar, qu’on associera vite à la grande période victorienne. Ici par l’un des meilleurs spécialistes de ce compositeur toujours inquiet et si peu sûr de lui, sir John Barbirolli.

Cédric MANUEL



Un jour… une œuvre musicale !
Rubrique : « Le saviez-vous ? »



 

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