15 juillet 1857 : l’adieu d’un pédagogue
15 juillet 1857… 164 ans jour pour jour – Enfant virtuose, formé par les grands maîtres, Carl Czerny a composé près de… 1 000 œuvres ! Compositeur sans grande envergure, il demeure surtout connu pour ses méthodes pédagogiques d’apprentissage.
Parmi les compositeurs qui ne sont pratiquement plus joués aujourd’hui, Carl Czerny n’est pas le moins prolifique : il laisse près de mille œuvres à son catalogue. Ce Viennois d’origine tchèque, qui meurt dans sa ville à soixante-six ans ce 15 juillet 1857, a d’abord été l’un des plus grands virtuoses de son temps, ayant commencé le piano à trois ans et la composition à… sept !
Il faut dire qu’il n’a pas manqué de professeurs de renom : Hummel, Clementi, Salieri et… Beethoven lui-même, pendant trois ans, entre 1800 et 1803. Czerny a alors seulement neuf ans et le génie bougon aura toujours pour lui une vive affection. C’est lui qui présentera à Beethoven le jeune Liszt en 1823, lequel en restera durablement marqué, comme on peut l’imaginer.
Czerny passera sa vie à travailler sur les partitions de Beethoven, qu’il jouait par cœur déjà très jeune ; mais il sera aussi un spécialiste des arrangements en tous genres (on lui doit l’une des versions possibles du Requiem de Mozart par exemple).
Compositeur sans grande envergure par ailleurs malgré l’abondance de son catalogue, Czerny se consacre surtout à l’enseignement et laisse des méthodes encore très utilisées aujourd’hui et qui ont toujours fait référence. À sa mort, ce célibataire sans enfants laisse une fortune considérable, équivalente à quatre cents ans du salaire d’un ouvrier de l’époque !
Voici un grand capriccio pour piano qui vous donnera peut-être envie d’aller fureter dans son catalogue…