31 mai 1891 : les longueurs d’un habile faiseur

31 mai 1891 : les longueurs d’un habile faiseur
Publicité

Instant classique – 31 mai 1891… 129 ans jour pour jour. C’est un fait, Max Bruch ne compte pas parmi les génies les plus écrasants de l’histoire de la musique.

Max Bruch a quand même pour lui des partitions fort intéressantes : son premier concerto pour violon, magnifique, sa Fantaisie écossaise ou son Kol Nidrei pour violoncelle et orchestre, ainsi que ses symphonies, de même que des oratorios plutôt réussis qui faisaient alors beaucoup pour sa renommée. Mais globalement, sa musique n’est pas renversante, ni inoubliable.

Son troisième concerto pour violon en est une illustration. Très classique de forme, il n’évite ni longueurs, ni langueur. Il est dédié à l’immense violoniste Joseph Joachim et est créé à Düsseldorf voici tout juste cent vingt-neuf ans. Les mâchoires ont dû se décrocher. Pour autant, l’adagio reste une page inspirée que je vous propose ici et puis on passera à autre chose !

Cédric MANUEL



Un jour… une œuvre musicale !
Rubrique : « Le saviez-vous ? »



Publicité

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *