7 novembre 1934 : Rachmaninov fait son caprice

7 novembre 1934 : Rachmaninov fait son caprice
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Instant classique – 7 novembre 1934… 84 années jour pour jour. La Rhapsodie pour piano et grand orchestre, dite « sur un thème de Paganini », est en réalité le cinquième concerto pour piano de Sergueï Rachmaninov, par sa richesse, sa densité et même sa structure, comme on le verra ci-dessous.

Mais l’œuvre est en effet construite sur le 24e caprice (pour violon) de Paganini, que l’on reconnaît bien après quelques secondes (et après, bizarrement, une première variation alors que normalement, on présente d’abord le thème sur lequel on va construire les variations). Il y a d’ailleurs vingt-quatre variations, autant qu’il y avait de caprices chez Paganini.

Sergueï Rachmaninov a écrit ce chef-d’œuvre en Suisse où il avait une propriété. C’est lui même qui crée l’œuvre, il y a 84 ans à Baltimore, sous la direction de Leopold Stokowski. Les premières variations, jusqu’à l’apparition du fameux thème du “Dies Irae”, sont brillantes, agitées, comme un allegro de mouvement « normal », puis vient une séquence – toujours avec le thème de Paganini – plus douce, nocturne, et soudain plus agitée et lyrique, avant d’entamer le finale endiablé dans les cinq dernières variations.

La version proposée est l’une des toutes meilleures, avec au piano Vladimir Ashkenazy, grand spécialiste de Rachmaninov, dont il a aussi dirigé les symphonies dans des enregistrements de première référence, et un orchestre symphonique de Londres, dirigé par André Previn, tout à fait remarquable.

Cédric MANUEL



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Rubrique : « Le saviez-vous ? »



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