La Scala-Paris, nouvelle scène ultramoderne, a levé le rideau

La Scala-Paris, nouvelle scène ultramoderne, a levé le rideau
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Paris s’est offert hier un nouveau théâtre, la Scala, avec l’ambition de surpasser toutes les scènes de la capitale par son côté ultramoderne et pluridisciplinaire, les critiques s’interrogeant toutefois sur sa programmation. La soirée d’ouverture a démarré – en présence de la ministre Françoise Nyssen, de Jack Lang, Nathalie Baye, Jean-Michel Ribes, Yasmina Reza ou Claire Chazal – avec un spectacle de l’acrobate, jongleur et metteur en scène Yoann Bourgeois.

Après vingt années de fermeture et un parcours surprenant, La Scala-Paris – qui n’a rien de commun avec son homonyme de Milan à part le nom – renaît de ses cendres en plein cœur de la capitale, boulevard de Strasbourg.

Cette résurrection a été possible grâce au rêve du couple Frédéric Biessy, producteur, et de son épouse Mélanie, à la tête d’un fonds d’investissement, qui ont racheté le théâtre en 2016 pour 3,8 millions d’euros.

Pluridisciplinaire, des arts plastiques à la musique contemporaine, la Scala, qui a nécessité un budget d’investissement de 19 millions, est unique avec ses 220 panneaux acoustiques variables, un gradin rétractable et une jauge modulable de 550 places pouvant aller jusqu’à 750. Une taille moyenne, plus petite par exemple que celle du Théâtre des Champs-Élysées, mais plus grande que le Théâtre de poche.

La scénographie du lieu est signée Richard Peduzzi, collaborateur attitré de Patrice Chéreau, et l’acoustique de Philippe Manoury.

avec AFP



Source photographie : compte Twitter de la Scala



 

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