Le CNC célèbre l’Aide aux cinémas du monde

Le CNC célèbre l’Aide aux cinémas du monde
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De la Palme d’or 2014, Winter Sleep, du Turc Nuri Bilge Ceylan, à Cold War, du Polonais Pawel Pawlikowski, ce sont près de 350 films de 90 nationalités qui ont été soutenus depuis 2012 par l’Aide aux cinémas du monde du CNC. Parmi eux se distinguent de très nombreux titres ayant brillé en vitrine des plus grands festivals…

Quel est le point commun entre Winter Sleep du Turc Nuri Bilge Ceylan (Palme d’Or à Cannes en 2014), Cold War du Polonais Pawel Pawlikowski (prix de la mise en scène sur la Croisette en 2018), Synonymes de l’Israélien Nadav Lapid (Ours d’Or à la Berlinale 2019), Les Étendues imaginaires du Singapourien Siew Hua Yeo (Léopard d’Or à Locarno l’an dernier), Mustang de Deniz Gamze Ergüven (César du meilleur premier film en 2016) et The Lobster du Grec Yórgos Lánthimos (prix du Jury à Cannes en 2015) ?

Tous ces longs-métrages coproduits par la France ont bénéficié de l’Aide aux cinémas du monde (ACM), un soutien sélectif (à la production avant réalisation ou à la finition en post-production) initié en 2012, piloté par le CNC et l’Institut français, et comptant désormais à son actif près de 350 films de 90 nationalités, dont plus de la moitié sont des premiers ou des seconds longs métrages.

France, terre d’accueil des cinéastes

« La France a toujours été une terre d’accueil pour les cinéastes du monde entier, leur partenaire. L’Aide aux cinémas du monde est un label d’excellence, essentiel dans la découverte des nouveaux talents et des futurs grands noms du cinéma mondial. Grâce à cette ouverture, la France a aidé les plus grands : Youssef Chahine, Michael Haneke, Wong Kar-Waï, ou encore plus récemment Naomi Kawase, Jia Zhang-Ke, Matteo Garrone… Plus que jamais, nous avons besoin de ces regards d’auteurs sur le monde », a souligné Frédérique Bredin, la présidente du CNC qui a organisé jeudi 4 avril une soirée mettant à l’honneur cette aide plaçant la France au cœur de la création mondiale.

Cinq cinéastes sont venus témoigner de l’importance de ce soutien :
– la Tunisienne Kaouther Ben Hania, aidée pour La Belle et la meute,
– l’Islandais Benedikt Erlingsson, réalisateur de Woman at War,
– la Syrienne Gaya Jiji, auteure de Mon tissu préféré,
– Nadav Lapid, qui a commis Synonymes
et l’Ukrainien Sergeï Loznitsa, auteur de Donbass.

À leurs côtés, outre Frédérique Bredin, figuraient Pierre Buhler (président de l’Institut français) et Charles Tesson (actuel président de la commission Aide aux cinémas du monde, mais aussi délégué général de la Semaine de la critique du festival de Cannes).

Sur les 200 films ACM finalisés à ce jour, 160 ont été sélectionnés dans l’un des quatre grands festivals internationaux : 82 à Cannes, 35 à Berlin, 33 à Venise et 10 à Locarno. Parmi les films les plus récemment aidés, on peut mentionner Litigante du Colombien Franco Lolli, Piccolo corpo de l’Italienne Laura Samani, Oleg du Letton Juris Kursietis, Corpus Christi du Polonais Jan Komasa, Positive School du Marocain Nabil Ayouch, White Building du Cambodgien Kavich Neang, Eureka de l’Argentin Lisandro Alonso, Memoria du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, Au crépuscule du Lituanien Sharunas Bartas, My Sunny Mad de la Tchèque Michaela Pavlatova, Trois étés de la Brésilienne Sandra Kogut, Yokogao du Japonais Kôji Fukada.

Fabien LEMERCIER
Source partenaire : Cineuropa



 

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